lundi 26 novembre 2012

Angkor

Premier stop pour le Cambodge : Siem Reap. Nous qui rêvions déjà durant notre premier voyage de voir Angkor, nous touchons au but. On prend tout de même une journée pour visiter la ville qui n'est pas si mal. Avec une architecture française, un ancien marché où les couleurs et les odeurs de mélanges, des petites échoppes de pédicures de poissons. Une ville touristique mais qui l'est beaucoup la journée quand toute les personnes sont sur le site d'Angkor.



Pour le lendemain, nous avions prévu un levé de soleil sur Angkor Vat avec un couple de Belges pour que nous puissions partager le prix du tuk tuk. Malheureusement, notre réveil ne fût pas de cet avis et s'est bloqué sur 2h du matin. Levé en urgence à 6h du matin, ayant raté le levé de soleil ( 5h30 ici ) en ayant planté correctement les Belges pour le tuk tuk. Bref, la journée avait mal commencé. C'était sans compter sur la rencontre de nos acolytes au détour d'un énième escalier au milieu d'un temple. Ca va sans dire, qu'ils n'étaient pas hyper contents de nous voir.


Revenons à nos moutons : Angkor. Le site est absolument immense. Les distances entre les différents temples sont impressionnantes. Mais ce n'est rien comparé à la beauté des lieux. Nous commençons donc par la cité d'Angkor Thom qui est un ensemble de différents temple avec son mythique temple du Bayon et ses 216 visages énigmatiques qui vous regardent d'un air suspect. Mais décrire tous les temples que nous avons vus serait impossible. Nous citerons les principaux ou du moins nos préférés. Le Bayon en est un. Ces visages qui sourient posés en dômes aux quatre points cardinaux comme les gardiens d'un règne lointain. Ils intimides autant qu'ils fascinent. Leurs bouche fendus en un sourire impénétrable et éternel tel la Mona Lisa de Da Vinci.

Après des montés et des descentes d'escaliers infernales qui poussent la loi de la gravité aux maximums, nous sommes trempés de chaud. La chaleur est omniprésente car depuis quelques temps, les soirs sont rythmés par des pluies diluviennes qui n'amènent que peu de fraîcheur. La journée, l'humidité est reine et nous pousse a cherché le moindre recoins d'ombres. C'est alors que nous découvrons le Ta Promh. si ce nom ne vous dit rien peut être sera t il plus évocateur si je vous parle de Tomb Raider ? Tout de suite, je sens que l'on est plus concerné. Et oui, c'est dans ce cadre mystique et merveilleux que fût tourné plusieurs scènes du film. Pour les autres qui ont décroché au mot "Tomb raider" je vous fait un petit topo : Un temple envahi par la jungle où les arbres font corps avec le bâtiment. Ils reprennent leur place en ces lieux avec puissance et majesté. Maintenant ce sont les arbres qui règnent en maîtres sur cette civilisations aujourd'hui éteinte. Ils tiennent en équilibres les pierres qui ploient sous leur poids. Mais tout est paradoxe. Sans eux, beaucoup de temples ne tiendraient plus debout. Cela créer une ambiance encore plus mystique en ces lieux. On a presque peur de parler devant la grandeur de ces arbres qui coulent leurs racines le longs des parois pour atteindre le sols et s’ancres en ces lieux qui jadis, étaient les leurs. Si on tend l'oreille, on entend les oiseaux et aussi les insectes. On s’imprègne de ces atmosphère en se laissant guider par les sens.




Je ne peux vous parler du site d'Angkor sans vous parlez d'Angkor Vat, le plus connus. Nous avons réservé notre dernier jour au site tout entier. Avec cette fois, un vrai lever de soleil sans problème de réveil. Levé tôt, avec un tuk tuk dans une nuit noir comme elles le sont en Asie. Arrivé sur le site, c'est un cortège de lumières frontales qui nous indique le chemin; avec des centaines et des centaines de personnes qui se dirigent, dans un silence quasi religieux, lumière vissé sur la tête vers le célèbre et majestueux Angkor Vat. bien que le soleil ne se soit pas bardé de couleurs chaudes avec des rouges carmins ou des jaunes citrons, nous avons eu un lever de soleil bleuté. Angkor Vat s'est alors doucement réveillé bercé par un halo bleuté.
On ne peut malheureusement accéder au dernier étage du Vat car le roi, a l'initiative de ce projet, à voulu recréer le monde tel qu'il est vu dans la religion hindousite. et ce dxernier niveau represente l'accès au royaume des dieux, censé être difficile voir impénétrable. Les escaliers sont donc dangereux et donc fermé au public jusqu'à la construction d'escaliers en bois plus praticables.



Angkor Vat est aussi très connus pour ses bas reliefs présents au premier étage et à tous les points caridinaux. Le plus connus étant "Le barratage de la mer de lait" avec la représentations des forces du bien et du mal se livrant une bataille. Chaque camp tenant une partie du Naga ( animal vénéré et mystique ) et la tirant à lui, les bons ayant la tête et les mauvais, la queue.



On espère vous avoir fait voyager avec nous en vous contant nos ballades à travers le plus visité des sites du patrimoine mondial.

mercredi 21 novembre 2012

Bungalows style



Nous voilà revenus à vang vieng. Après une route ...chaotique dirons nous, Nous arrivons enfin dans cet endroit aux deux facettes. Paysages magnifiques n'étant que le lieu de perdition de milliers de jeunes chaque année. alors pourquoi revenir alors me direz vous ? Tout simplement pour les paysages. Rien de tel que des pics karstiques bordés de rizières où les fermiers évoluent avec leur chapeaux tressés de bambous pour vous donner envie de revenir à Vang vieng.On s'était dit seulement deux jours. Et là, quel choc ! Rues desertes, bars vides, pas de Fa leng a moitier ivre mort dans les canivaux. Un calme, un calme qu'on aurait jamais imaginés. On apprendras par des Français que le concept du tubbing qui sévissait à Vang vieng depuis des années et qui faisait sa renommé mondiale auprès des jeunes comme une destination american pie, n'existe plus. Pour arrêter les decès par centaine de noyade ou de coma hitilique, l'armée à débarqué un jour et fait rasé les bars qui bordaient la rivière ainsi que les plateforme qui étaient les scènes de toutes les stupidités des occidentaux. Desormais, la ville est épurée de tout ça et de la mauvaise image qu'ils pouvaient transmettre de nos culture. La ville est apaisée, on ne la reconnait plus. Malheureusement, avec cet appât en moins pour la région, il y a moins de touristes et donc, certains restaurants, certaines guesthouses ferment. Mais une nouvelle forme de voyageurs vont venir ici desormais, contempler les paysages qui été gaché par de la musique trop forte.

On a eu la chance d'avoir une super guest house avec un bungalows sur pilotis noyé dans un jardin luxuriant au bord d'une rivière avec en plus, une vue direct sur les pics karstiques ( ça fait saliver, hein ? ). On louera comme a notre habitude, un scooter pour visiter les environs. et oh mon dieu (certains d'entre vous rirons !), william m'a fait conduire; Non sans quelques frayeurs et quelques fous rires mais voilà. On a fait un tour d'une vingtaine de km parcourant plusieurs village où les enfants jouent le longs des routes et font de grands signes pour nous dire bonjour. On est retourné au Blue Lagon qui est toujours aussi beau et aussi incroyable même la deuxième fois; Surtout après avoir roulé sur des chemins de terre avec une temperature à vous faire boire un litre d'eau par heure.









Après cette jolie surprise en ce qui concerne Vang vieng, nous voilà partis pour les 4000 îles. Là on est sur de ne trouver du bon et rien que du bon. On prendra le sleeping bus qui est une invention tout à fait formidable qui vous permet de parcourir des km et des km sans vous rendre compte de rien ; et puis on plus, le bus était super beau. Diodes sur le devant et interieur en bois s'il vous plaît !








 

On retrouve la vie lente et peu stressé de Don det et aussi notre guest house. On a loué des vélos et nous sommes allés nous baigner mais nous avons fait aussi la découverte de Don Khong, l'île la plus proche de don det. une île beaucoup plus touristique que celle où nous sommes et plus peuplé. On y trouve aussi de magnifiques maisons de l'époque colonial Française qui donne un charme incontestable à cet île. Avec un petit goût d'aventure, on a même trouvé, au détour d'un chemin, le boulanger de l'île.






Un soir, alors que nos hôtes étaient proches de notre bungalows, nous leur avons montré une photo de nous avec eux datant de notre dernier voyage. Ils étaient tellement contents de nous voir et nous aussi d'ailleurs. Ils nous ont invités à partager leur repas le soir suivant. Après un coucher de soleil sur le Mékong avec les enfants qui font une course de bateau et les pêcheurs et leurs lancé de filets, nous avons dégusté un barbecue de poisson accompagné de sticky rice et d'un salade de papaye. Un repas simple mais tout simplement parfait dans le partage, et la bonne humeur.


Et c'est déjà l'heure de partir, direction le Cambodge. Une bonne galère de bus qui devait partir à 9h nous fait quitter le Laos à 12h, suivi de douaniers Laosien ne délivrant le tampon de sortie du territoire seulement contre quelques dollars, puis nous être fait débarquer vers les 8h, sensés prendre un autre bus  qui évidemment était déjà partit suite au retard du matin, nous nous sommes mis à héler, en compagnie de deux autre couples et le chauffeur du premier bus (qui au final ne cherchait qu'à se débarrasser de nous) les rares bus qui passaient encore, et si vous trouvez que cette phrase n'est pas assez longue, vous pouvez nous le signaler. Finalement c'est à 2h du matin que nous arrivons à Siem Reap, près à visiter les temples d'Angkor, mais ça, c'est une autre histoire ...


Et les photos toujours à gauche de votre écran ;)

lundi 12 novembre 2012

Peace and War

Ca y est, nous sommes au Laos, et de retour dans Luang Prabang, même guesthouse, même chambre, mêmes moustiques !


Luang Prabang est une ville au rayonnement religieux des plus importants du monde Boudhiste, pèlerins et moines s'y pressent, tout comme nous, les touristes ! Les couchers de soleil y sont magnifiques avec le Mékong juste à côté, de nombreux temples et le marché toujours aussi coloré.

Nous flânons de nouveau dans les rues de la ville, visitant les coins qu'on avait oublié il y a un et demi, notamment l'incontournable colline qui surplombe toute la ville.


J'ai fêter mes 22 ans dans ce cadre idyllique et quoi de mieux qu'une sortie aux plus belles water falls qu'on ai jamais vus. On retourne dans cet endroit où l'eau est turquoise mais avant ... bien des choses se passent avant de pouvoir se prélassé dans cette eau merveilleuse. On loue un scooter pour rejoindre l'endroit qui est ex centré à 15 km de Luang Prabang. Dans une folle course à la rencontre du Paradis, après le troisième virage sur la gauche après le deuxième village, une grosse pierre croise notre route et crève notre roue. Seuls sur une route de terre les options sont moindres. William part en fier guerrier pour trouver un garagiste ( ici ils en fleurit le long des routes car les routes sont si mauvaises que les crevaisons ont la cote ) pendant que moi, damoiselle en detresse j'attends sir William en remontant sa route. On se retrouvera 20 min plus tard, roue reparé, homme rassasié. On peut repartir.
Recompense après nos péripéties, suite à la mousson, les Waters falls sont encore plus belles !
 grand intérêt



Nous quittons Luang Prabang pour Phonsavan. La ville en elle même n'est pas des plus attirantes car elle fut rasé par les bombes pendant le guerre du Vietnam; c'est là son plus grand intérêt : son passé historique. Nous avons découvert un Laos que nous ne connaissions pas vraiment, son histoire et la Plaine des Jarres.

Tout d'abord, la plaine des jarres, est un ensemble de... jarres, répartit en 3 sites accessibles par des pistes où notre motorbike aprouvée toutes ses compétences de tout terrain.. Leur origine est inconnu, on les date à plus ou moins 2000 ans. Des centaines de jarres ont été sculpté dans des rochers, mais leur utilité reste encore aujourd'hui un mystère. Néanmoins, l'ambiance y est très mystique, un genre de Karnac Laotien.





Puis l'autre intérêt du coin est donc son rôle pendant la guerre secrète précédant celle du Vietnam. Dans les années 60, la CIA envoya des agents chargés de monter une armée pour contré les communistes venant du vietnam. Le pays s'étant déclaré neutre, les USA ne pouvait pas compter sur l'appui du gouvernement militaire Laotien de l'époque. C'est dans l'ethnie de Mongs que la CIA décida de recruter des soldats. Les Hmongs, désireux d'établir une réelle démocratie acceptèrent et furent équipés par les USA pendant que le Vietcong se faisaient armer par les Soviets. La CIA établit son QG à Long Cheng, une base secrète (tout comme cette gigantesque opération) et entraina les Hmongs à piloter des avions, et toutes autres opérations militaires. C'est dans la région de Phonsavanh que les affrontements les plus durs eurent lieux, c'est pourquoi on retrouve des carcasses chars, des cratères d'obus etc...


Mais les plus choquant que nous avons eu l'occasion d'apprendre c'est que le Laos fut bombardé plus intensément que l'Allemagne et le Japon réunit pendant la seconde guerre mondiale, et le plus grave, c'est que toutes les bombes n'ont pas toutes explosées et qu'il reste encore des centaines de tonnes d'explosifs disséminés un peu partout dans le pays. On estime aujourd'hui que seulement 2% des explosifs ont été neutralisés, et pourtant les autorités en désamorce chaque jours. Alors il n'est pas rare qu'un paysan labourant son champ rencontre le chemin d'une "Bombie", des petites bombes jaunes de la taille d'une grenade, ou qu'un enfant en trouve une et la ramène dans sa classe d'école, pensant jouer avec et faisant finalement sauter sa classe (tout ceci est arrivé récemment). La guerre est finie pour nous, mais pour les laotiens elle est toujours là.


Un peu plus gaie, nous avons rencontré un Laotien, Affou, un mec comme ça ! Du premier soir nous avons sympathisé et nous avons décidés de rester un jour de plus pour pouvoir passer une journée avec lui. Il nous a fait visiter une ferme organique de "mulberry" (sorte de mûres) où l'on confectionne également de la soie, william a d'ailleurs gouter son premier vers à soie, une texture étrange mais pas mauvais. Nous avons ensuite été entrainés dans un combat de coqs où becquettage de plumes et "high kicks dans ta face" s'enchainent.

Sur nos motos, nous avons tracés la route jusqu'a la maison d'Affou où il nous a offert l'apéro, une superbe maison de 3 étages où malheureusement il vit seul ... pour le moment ;)


Nous l'avons suivie jusqu'a Ku Cave, où là encore l'horrible passé nous a de nouveau donné un sérieux coup. Ku cave est une gigantesque grotte où avait trouvé refuge 374 personnes fuyant les combats pendant la guerre, s'y était établie une vraie petite ville, hopital, magasins etc... Elle fut attaqué en novembre 1969 par des avions de chasses américains qui tirèrent 3 roquettes, les deux premières manqaunts leur cible, la troisième atterrit directement au fond, tuant en quelques secondes toutes ces personnes. Un mémorial leur y ai dédié.






 

Le retour jusqu'à Phonsavan, Affou nous fait passer par la campagne et nous fait visiter un village Hmongs où nous constatons qu'ils récupèrent les carcasses de bombes pour construire leurs maisons, faire des barbecue ou encore des pots à fleurs ...


Nous reprenons la route, un peu secoué, pour Vang Vieng qui nous a agréablement surprise cette fois, pourquoi, la réponse au prochain post ;)


Bye bye





jeudi 8 novembre 2012

Le triangle d'or et le Mekong

Nous quittons donc notre cher Pai pour avancer dans notre periple Thailandais. Suite a une mauvaise lecture du guide on se retrouve aux portes de la Birmanie. On y mettra que les pieds et c'est vraiment le cas car nous n'y resterons que pour nous restaures. Apres avoir perdus 500 bath chacun ( 12.50 euros )  pour le passage de la frontiere, que nous ne voulions pas passer, c'est un peu defaitiste qu'on se retrouvera a notre point de depart. Parlementation avec les gros sacs, au soleil sur la suite a donner a notre fausse route. On decidera donc de partir pour Chiang Saen qui est la premiere veritable ville a se trouver dans le triangle d'or ( dont les limites sont au final difficilement definissables ). Apres une journee dans les transports nous sommes lessives de tant de changement de bus, de km parcourus et des secousses de la route. C'est heureux que nous trouvons un tuk tuk pour nous emmenenes vers la guesthouse tant revee. Et quelle guesthouse monsieurs dames : notre guide datant de 5 ans n'est pas vraiment a jour. De repers de backpackers et bonne adresse nous nous sommes retrouves affubles d' un hote tassiturne vivant dans une maison puant le chien, n'ayant aucun soin a notre egard et daignant a peine repondre a nos questions. La chambre ne s'en tire pas si mal non plus avec une decoration avoisinant le zero pointer sauf si on aime les decors d'halloween et de toiles d'araignee agrementer de posters enormes de champs de tulipes et autres montagnes enneiges connues. Je disais donc, merveilleux ! On arrivera a la conclusion avec william que c'est la chambre la pire que nous n'ayons jamais eu dans nos voyages.


Heureusement dans tout ca, nous retrouvons notre Mekong. Bien que ce fleuve soit extremement sale on s'y trouve appaiser avec ces rives qui bercent les bateaux. De plus, nous avons la chance d'avoir en face de nous, de l'autre cote de l'eau, le Laos. Ce soir ca sera donc .... rien. On est trop creve pour faire quoique ce soit. On ira tout de meme faire un tour du cote des marchands de rues et se ballader le long du Makong ou le soir venus les familles s'y installent pour pique niquer et passer une soiree familiale aux sons de la radios local laissee allume dans la voiture. On finira dans un resto chinois avec en fond sonore le Plus belle la vie national et des jiao zi dans nos estomacs a s'en rendre malade.



Le lendemain matin nous partons visiter le musee de l'Opium ainsi que l'endroit du triangle d'or aui reunit les trois pays concerne : Le Laos, la Thailande et la Birmanie. tout ca separe par une barriere naturelle qui n'est pas des moindre, le Mekong.

Nous nous dirigeons ensuite vers Chiang Khong. Pour y aller cela semble pas mal aussi. Nous prendrons finalement deux tuk tuk dont un pouvant facilement nous donner genereusement le tetanos et sur des routes pas toujours carossables. Cette ville ne sera que dortoire pour nous comme nous prevoyons de prendre le bateau le lendemain matin pour nous rendre au Laos.






Apres le post frontiere et toutes les paperasses d'usage direction le slow boat qui descendra le Mekong pendant deux jours jusqu'a notre ville d'arrivee : Luang prabang. L'ambiance sur le bateau est donnee : Anglais et Americains qui parlent fort et boivent de la biere. C'est pas forcement ce que nous avions imagines. Mais bon, les paysages sont tout de meme magnifiques avec des plages de sables qui donneraient envie a n'importe qui. On s'arretera dans la ville de Pakbeng pour la nuit et qui a aussi la petite specialite de ne plus alimente la ville en electricite durant les grosses pluie ! rien que ca. Au moment de regler la chambre, le noir complet. surtout qu'ici les nuits sont tres sombres. Imaginez une ville complete plonge d'un coup dans le noir. Nous finirons par mangez a la bougie ( so romantic ). Mon the au citron prepare a la bougie s'averera etre agremente de bon sel a la place de miel.

Apres une journee supplementaire sur le bateau nous mettons enfin les pieds a Luang Prabang ... mais ca c'est une autre histoire.

jeudi 1 novembre 2012

Hippies & Wild




Nous voilà à Chiang mai, ville très touristique et plutôt grande. Malgré ce côté très backpackers on y trouve notre compte. Toujours à cheval sur nos vélos, on a visité la ville ainsi que le marché nocturne ; On aime beaucoup cette ambiance mêlant les gens, les odeurs et les couleurs. Et on a fait sensation avec notre camera vissée sur nos têtes !!


 

Chiang mai c’est aussi pas mal de petites boutiques d’artistes et de guesthouses décorées avec goût. Des cours intérieurs et des murs aux couleurs chatoyantes.  Et puis la chaleur y est plus supportable !!!  On étouffait dans le Sud.

 

Puis nous avons pris la direction de Pai, petite ville à l’abri dans les montagnes. Après 3h30 de bus sur une route tortueuse, nous y voilà. Ici l’ambiance est très peace and love, c’est un peu le dernier sanctuaire des hippies thailandais. Bob marley en effigie partout, Thailandais dreadeux et autre gros clichés des babas cool sont réunis. On loue un scooter et c’est parti pour visiter les alentours. ¨Premièrement, une cascade apparemment réputée, on commence à suivre le cours de la rivière, on s’enfonce dans la jungle …seuls… en tongs… puis après une heure et demie de marche on se dit : »merde, elle est où cette pu*ain de cascade ?», finalement nous rebroussons chemin de peur d’être prit par la nuit (elle tombe vers les 18h). C’est donc après 3h de marche que nous ressortons de la jungle et croisons deux gars qui nous font comprendre que la cascade est à environ 4h de marche… OKKKKKKKKKK !


  

Bref il nous reste encore un peu de temps avant la tombée de la nuit et nous allons voir le canyon de Pai, un superbe pont datant de la seconde guerre mondiale (si si , incredible isn’t it ?), puis un superbe point de vue tout en haut de la montagne où nous admirons le coucher de soleil, avant de redescendre en pleine nuit , les moustiques dans la gueule pour ajouter une touche d’exotisme et des feux éclairant à 5 mètres devant.
 
Après un petit tour au marché, quelques banana milk shakes ,et au lit car le lendemain, c’est partit pour un le Trek de 2 jours.

Rendez-vous 8h45 devant le bureau de l’agence, où nous rejoignons un couple de parisiens, Gérald et Estelle qui seront avec nous durant ces deux jours, nous partons en Pick up pour le point de départ du Trek.

Ca commence fort, notre guide, Mister Chiang, attaque dur. A peine partit on commence à cracher nos poumons , les parisiens sont à la traine, Marjo est toute rouge, William sue comme il n’a jamais sué.
« Go slowly please mister Chiang !!! »

 
A midi, c’est avec amour que notre guide nous confectionne de jolies baguettes et nous passe nos repas emballés dans des feuilles de bananiers. Nous continuerons à marcher jusqu’au village de la tribu des Lushu, originaire du Tibet où nous dormirons le soir même. A peine arrivé les femmes du village improvisent un mini marché et nous proposent les articles du coin, bon on va bien se forcer à leur prendre deux trois babioles mais avec Gérald, on préfère leur acheter des bières, pendant que Marjo et Estelle se font masser , elles l’ont bien mérité !


Le soir venue, mister chiang nous rejoint avec quelques personnes du village et nous propose de boire le « whiskey » local. Pas mauvais, ça désinhibe et on commence à bien rigoler avec notre guide qui nous confie que ça fait 10 ans qu’il emmène les touristes dans ce village car il y a une fille qui lui plait, à chaque fois il dort dans la cuisine et espère qu’elle le rejoindra. Mais non, et c’est une fois de plus seul que mister chiang va se coucher, et nous aussi.

 

Lendemain matin réveil un peu dur, les poulets ont caquetés vers 4h, ceux des voisins à 5h etc. Nous rattaquons notre périple à travers la jungle mais voilà qu’a un croisement, mister chiang hésite. 

" Do you think it’s good by this way ?  nous demande t il
-Hey pélo qu’est ce qu’on en sait !!!"

Apparemment ça faisait longtemps qu’il n’avait pas emprunté le chemin, il commence à parler tout seul, à nous dire de rester où nous sommes pendant qu’il va reconnaitre le coin, à rigoler. Il se décide enfin à nous faire descendre la montagne, wrong way, on remonte… Puis un autre chemin, wrong way, on remonte…
Finalement NOUS retrouverons le chemin et pourrons sortir de la jungle pour atteindre une superbe grotte, malheureusement pas de photos car elle n’était pas éclairé (on avait que nos lampes torches).


 

Déjà finit, nous disons aurevoir à notre drôle de guide qui était néanmoins super sympa et vraiment très comique, puis c’est au lit que nous nous rendons.
 

14h de sommeil plus tard pour Marjolaine, nous nous réveillons, aujourd’hui sera une journée repos, au programme, lessive, réservation de ticket et encore un petit tour en scooter pour aller voir des chutes d’eau plus accessibles. Nous finissons la journée sur le dos d’un éléphant qui nous envoyé valdinguer dans la rivière, funny.


A bientôt.