mardi 1 janvier 2013

The north face





Nous prenons le sleepy bus depuis Dong Ha, dans la DMZ pour Hanoi. Arrivés à 5h du matin à la capitale, nous nous faisons embrigadés dans une agence de voyage pour réserver nos billets de bus pour Sapa le soir même. Le bus étant à 19h, ça nous laisse une très bonne journée pour découvrir Hanoï que nous n'avions pas visité il y a deux ans.










Nous commençons par visiter le temple Ngoc Son qui se trouve sur une petite ile sur le lac Hoan Kiem, en plein milieu de Hanoï  Un charmant petit coin que les empereurs se réservaient pour pêcher et se ressourcer. Nous continuons notre ballade dans le quartier de Hoan Kiem, passons devant la belle cathédrale Saint Joseph avant de visiter le temple de la littérature où se pressent de nombreux étudiants tout juste diplômés et fêtant leur réussite par des séances photos. Les filles ont mit leur plus beaux Ao Dai, les robes traditionnelles vietnamienne et les garçons se pavanent dans de beaux costumes. C'est dans ce temple destiné à la base à vénérer les grands poètes et intellectuels de l'empire que fut créée la première université impériale au début du XIe siècle.








Après un bon Pho, le plat national du Vietnam (une soupe de nouille dont le nom vient du pot au feu français), nous nous attaquons à la vieille ville et son brouaha si caractéristique des grandes villes asiatiques. Les petites échoppes font un avec le traffic routier qui, comme à Saigon, est infernal. Le grand marché de Dong Xuan fourmille de vendeurs de tissus, de chaussures, de vêtements, mais aussi de nouilles, de riz etc. Très peu de touristes le visite car peu d'échoppes de souvenirs se tiennent ici et c'est tant mieux, la vrai vie est là !





La journée au final est vite passé et l'heure de départ du bus approche. On nous avait demandé d'être prêt pour 18h mais nous ne partirons finalement pas avant 21h. Bof, on a l'habitude maintenant, on a appris à prendre notre mal en patience, et de toute façon, le bus partira bien à un moment ou un autre.


Après une nuit bien mouvementé où William manque plusieurs fois de tomber de son lit, car la route qu'emprunte le bus pour se rendre à Sapa est archi tortueuse, nous arrivons au petit matin à Sapa dans le froid et le brouillard. Ouch ! Changement de température et de climat, un peu brutal pour nos petits organismes habitués jusqu'à maintenant aux 30°C. Nous décidons d'aller faire des emplettes pour s'équiper pour ces quelques jours dans les boutiques de vêtement de montagnes (pour la plupart de la marque North Face). Pas de la copie à deux balles comme nous avions pu avoir il y a deux ans également, là on a affaire aux prix d'usine...vietnamienne, donc vraiment pas cher.

                                     








Équipés, une fois n'est pas coutume nous louons une motorbike pour découvrir les superbes panoramas aux alentours de Sapa. Les routes sont magiques et se perdent aux sommets des montagnes où du haut d'un col nous découvrons une autre vallée inondée par une mer de nuage. Nous nous risquons à descendre, mais la vitesse de la moto dans le nuage nous fait geler sur place. Nous rebroussons chemin pour visiter les villages des minorités ethniques  qui sont très nombreuses dans le nord du Vietnam. le premier, appartenant à la minorité des Dza Rouges, se perd au milieu des rizières. Nous avons le droit à une visite commenté par des femmes du village, évidemment en contre partie elles nous proposent d'acheter des objets d'artisanat local. C'est un peu le problème ici, à chaque fois que nous avons voulu visiter un village, ou bien prendre en photo (avec l'accord des personnes) il fallait en contrepartie leur acheter une babiole. Une fois ça va, deux fois ça va, mais au bout d'un moment il n'y a plus de place dans le sac. Et puis les femmes sont d'excellentes vendeuses, toujours très sympathiques et souriantes, elles finiront bien souvent à vous vendre leur écharpe brodé mains que vous avez refusé pendant 15 minutes à acheter (c'est du vécu hein !).







Quoi qu'il en soit ça n'empêche pas d'admirer leurs superbes costumes traditionnels. Le meilleur endroit pour les voir est sur la place du marché de Sapa où tous les matins, les différentes ethnies se retrouvent pour s'échanger leur productions. Sur le marché nous voyons également du chien prêt à être bouilli, au grand dégoût de Marjo qui manquera de tourner de l'oeil, imaginant sa pauvre Agathe en soupe saupoudrée de petits légumes.














Et voilà, c'est sur ces dernières jours à Sapa que se termine ce voyage, nous en aurons profité jusqu'au bout. Nous espérons vous avoir envie de visiter ce coin d'Asie. Si besoin, n'hésitez pas à nous poser des questions sur des points que nous n'aurions pas aborder dans nos posts.




Nous allons faire quelques montages vidéos de meilleures qualités que ceux de la dernière fois, n'hésitez pas à venir jeter un oeil sur le blog.

Nous vous souhaitons de bonnes fêtes de fin d'année (en retard) .

Marjolaine et William










jeudi 20 décembre 2012

Centre Vietnam

Nous voici arrivés à Dalat en compagnie de notre couple Français. On arrive dans cette ville pleine de promesse. Avec un climat plus doux, entouré de campagnes, voici un endroit accueillant. Louant une moto pour les jour à venir nous découvrons une ville peu touristique qui vit de cultures maraîchères. Quelle ne fût pas notre surprise que de trouvé des fraises bien rouges sur le marché ! Dalat vit au fil des marchés et de passé. Ce fût durant longtemps la station climatique préféré des Français qui venaient y passé leurs jours de vacances loin du tumulte de Saigon.
C'est ainsi que Dalat est fassonné par ce passé avec de nombreuses villas Françaises mais aussi des églises qui se comptent en nombre dans la ville.


 

















Dans cette ville empreinte de la présence de collons, on trouve des choses encore plus extraordinaire comme un bâtiment qu'on appelle la folle maison. C'est une construction défiant tous les codes établies et surgissant d'un imaginaire incroyable. L'architecte est une vietnamienne qui a commencé la construction de son œuvre il y a plus de 25 ans et elle ne cesse d'évolué au gré de l'imaginaire farfelu de sa créatrice.
Arrivé dans ce tourbillon de pièces, on se prend au jeu et on s'imagine dans la peau de Alice aux pays des merveilles. Dans ce dédale de pièces, d’escaliers, on monte, on descend et on perd nos repères. ça fait partie aussi du jeu.



On profitera de la moto aussi pour se balader dans la campagne environnante découvrant des cimetière aux allures de villages miniature ou encore des cultures maraichères en terrasse.







Après ce petit stop "nature", nous prenons la route pour Hoi An. si vous suivez un peu, nous y étions il y a environ 1 an et demi. Et oui, on change pas une équipe qui gagne : une super jolie ville au bord de mer avec des couturiers qui font des vêtements sur mesure pour le tiers du prix qu'en Europe ! alors oui, Hoi An nous re voilà.



  Après une nuit en sleeping bus et un arrêt super express à 6h du matin au bord d'une route à grande vitesse, il fallait qu'on se débrouille. Les yeux pas en face des trous, on monte à l'arrière de deux motos drop ( motos taxis ) et en route pour la ville. On redécouvre de nos yeux encore embuée cette jolie qui se réveille comme nous. Cette ville est toujours aussi belle avec ces vieilles maisons aux murs jaunes et ses bateaux aux yeux dans les coins.


On s'est fait faire des vetements bien évidemment. En attendant que tout cela se face, on louera des vélos pour voyagé dans la ville. On en profitera aussi pour aller à la plage mais le vent trop fort nous empêchera de nous baigner.



Nous continuons jusqu'a Hue, ancienne capitale impériale du royaume Vietnamien. La ville est construite autour de la citadelle fortifiée qui habrite de nombreux temple mais surtout la cité interdite pourpre des empereurs Vietnamien. La guerre étant passé par là, et Hue ayant été le théatre d'une des plus grandes batailles de la guerre du Vietnam, il ne reste pas grand chose de la cite impériale, bien que les autorités soient en plein projet de rénovation. Celà ne nous empêche pas de visiter ses parcs et ses magnifiques temples datant du 19e siècle, loin du tumulte de la ville.







Nous finirons cette étape du centre du Vietnam aux tunnels de Vinh Moc dans la DMZ (zone démilitarisé). La DMZ était la frontière entre le Nord Vietnam de Ho Chin minh et le Sud Vietnam soutenu par les USA. En fait de zone démilitarizé, c'était plustot un no man's land où s'attendait de part et d'autre les deux camps prêt à se foutre dessus au moindre incident. Les tunnels de Vinh Moc, situés du côté nord Vietnam étaient un réseau de galeries recréant une mini ville souterraine habritant des soldats et leurs familles.Nous avons pu imaginer les conditions de vie en nous perdant dans les tunnels, une expérience intéressante qui nous a fait descendre jusqu'à 28 mètre sous terre, dans des boyaux très étroit.





















Voilà, comme toujours, le reste des photos est dans l'onglet "les photos". prochain post pour les deux dernières étapes de notre voyage, à Sapa et Hanoi.


vendredi 14 décembre 2012

Hello Vietnam

Après avoir passé le superbe poste frontière Cambodgien, nous voici embarqués dans un minibus conduit par un fou furieux. A 90km/h dans les rues des villages, surchargé (nous 26 personnes dans un bus de 16 places), nous rencontrons Lisa et Yohann, deux lyonnais, se rendant également à Can Tho.

Nos prières furent entendues, et c'est vivant que nous arrivons à Can Tho; Trop épuisés par ce voyage, nous nous couchons tôt.

Réveil à 4h du matin, nous prenons un bateau pour se rendre dans les marchés flottants de Can Tho.



Les commerçants ont donc tous, bien évidemment, un bateau pour vendre leur marchandise. On y trouve essentiellement des fruits et des légumes, mais également des habits, des paniers etc... Pour deviner ce qu'ils vendent, il suffit de regarder le mat de chaque bateaux où sont accrochés toutes leur denrées .

Il faut ensuite se frayer un chemin jusqu'au marchand, pour cela rien de plus simple, on fonce dans le tas (moteur coupé tout de même) et on pousse les autres bateaux. Nous dégustons des fruits du dragon et de la passion pendant que notre conducteur s'amuse à nous faire des bijoux à partir de bambous, nous en ressortirons fort bien décorés.

La visite se poursuit le long des golfs clairs canaux qui longent les marchés où nous pouvons nous balader dans les exploitations de fruits, de fleurs et au milieu des rizières.

Après une matinée intensive, nous partons directement pour Ho Chin Minh Ville, plus connue sous le nom de Saigon.







Le contraste avec la vie tranquille des campagnes Vietnamienne est saisissante. Nous débarquons dans une ville immense où s'alignent boutiques de luxes et bar à touristes. Le côté libéral du Vietnam qui est censé être un pays socialiste au parti unique, mais qui fait maintenant un peu vieux jeu lorsque l'on voit que la nouvelle génération est branché Ipod et fashion victim plutôt qu'aux déclarations officielle du partit. C'est donc ici deux Vietnam qui cohabitent.


Les gens ici sont très business, on essayera de vous vendre tout et n'importe quoi, il suffit en général de dire non, en restant ferme mais le sourire aux lèvres.



Pour notre première journée nous décidons de visiter le musée de souvenirs de guerre, composé essentiellement de photos et d'anciens articles de journaux. La cour abrite également une jolie collection d'avions du l'US Air Force, de tanks et de pièces d'artillerie. Le musée retrace bien évidemment les événements marquants de la guerre, mais insiste particulièrement sur l'indignation internationale qu'avait provoqué les expériences menées par les Américains en faisant leurs essais du Napalm et de l'agent orange. Ce dernier, destiné à détruire les forêts où se cachaient les Vietcongs, a laissé de terribles séquelles sur la population locale.








Beaucoup d'horribles malformations sur les nouveaux nés, et celà se répercute encore sur les nouvelles générations, mais également un environnement saturés de pesticides où plus rien ne pousse.

Notez tout de même que les Etats Unis n'ont jamais déclarés ouvertement la guerre au Vietnam.



Nous repartons vraiment secoués de ces expositions et nous flânons dans la ville, passons devant la belle cathédrale de Saigon, l'ancienne gare, le bel opéra, tout ces vieux monuments au milieu des buildings éclairés et du trafic routier de Saigon, incroyable. Des centaines de scooters (pour une poignée de voiture) attendent au feu, faisant vrombir leur moteur. Le spectacle est hallucinant, et comme a Hanoi, pour traversé la rue, il suffit de se lancer, d'y aller très doucement et (en général) les scooters vous évitent d'eux mêmes. Attention tout de même aux vols à l'arraché !








Nous terminons notre séjour à Saigon par une journée shopping au Ben Than market et un petit tour dans la Chinatown de Saigon.

Toujours accompagnés de Lisa et Yohann, nous faisons maintenant cap vers les hauts plateaux du centre, à Dalat avant de retourner à Hoi An d'où nous vous écrivons cet article.






samedi 8 décembre 2012

Paradise islands

Parce que le tumulte de Phnom Penh nous a épuiser et comme chacun sais, les vacances c'est fatiguant, nous deciderons donc de prendre du bon temps. Et quel bon temps ! Nous commencerons notre petit périple des côtes du Cambodge par la province de krong koh kong qui se situe dans la chaîne préservée d des Cardamones. C'est d'ailleurs en passant, des rares reliefs présents de ce beau pays.


 Nous arrivons donc à Krong Koh Kong dans un décor de Far Ouest. Des routes très larges gavés de poussière se croisant à quels carrefours dans des lignes droites interminables. en se mettant en tête la musique du générique de "Le Bon, la Bête et le Truand" je peux vous assurer que l'ambiance y était. Nous avons logés tout d'abord, et c'est à signaler, dans un hôtel particulièrement atypique. Alors pas dans le sens, différent de par l'ambiance ou la décoration mais plutôt dans le sens " on a jamais vu ça". Prenez donc un hôtel, diviser le en deux parties égales par le centre, a gauche un hôtel normal avec des chambres et des fenêtres et de l'autre un hôtel en complète construction sans rien a part un escalier en béton. C'était rigolos de monter dans notre chambre au milieu des ouvriers. Mais l'avantage de cet hôtel est que nous avions une vue ... dégagée.



Nous sommes donc venus dans cette ville pour passé une journée sur une île : Koh Kong. Nous n'avons pas été déçus. après deux heures de bateau nous voilà débarqués sur une plage vierge de tous à par de beaux palmiers. L'eau y était une clarté époustouflante. Nous pouvions observés le fond de l'eau et ainsi découvrir un sable blanc et fin qui n'attendais que nos pieds. On ne s'est pas fait prier pour se jeter à l'eau. équipés de masques de plongée et de tuba, nous avons explorés les rochers qui abritait des poissons parfois jaunes, parfois rayés, bleu et des oursins magnifique. On s'en ai donné à cœur joie. En sortant la tête de l'eau, on découvre une île montagneuse couverte de végétation qui s'étend long devant nous. un seul village existe ici mais malheureusement il n'est pas possible de dormir sur l'ile, dont on est entrain de raser des fôrets la recouvrant. A therme, il devrait apparaitre des complexes hoteliers luxueux financés par des promotteurs Chinois ou Russe. Désolant...

C'est une île presque vierge dont nous profitons autour d'un barbecue préparé par notre guide. Au retour nous passons à travers des mangroves. La pluie nous accompagnera pour le retour donnant ainsi une ambiance relevant d'une expedition du capitaine Cousteau.

Nous continuons notre chemin le long de la côte pour arriver à Sihanoukville. Une ambiance genre Pattaya en Thailande, des pubs, des restaus, des bars à hotesses, etc. Bref nous ne y attardons pas et filons directement sur l'ile de Koh Rong. Après 2h de bateau, nous débarquons sur la plage et filons trouver une auberge. Ici le confort est rudimentaire et les prix assez costauds, mais ça en vaut le cout. La mer à 10 mètres, à 2 quand la marée est haute. Eaux claires, plage de sable blanc, la jungle juste derrière, un bonheur !


Nous partons traversé l'ile pour rejoindre une autre plage absolument déserte. Après s'être perdu dans la jungle, nous croisons au détour d'un sentier un mec cherchant à se rendre sur la plage également. Après avoir essayé de se frayer un chemin, nous nous rendons compte que nous ne sommes définitevement pas sur le bon chemin. Le vrai chemin nous fait arriver face à une falaise abrupte qu'il faut descendre... en tongs ! Folklo mais here we are, la plage s'offre à nous. Le soir, on s'offre un barbecue délicieux en bord de mer.


Pour la dernière nuit on craque et on change de guesthouse, on part se louer un bungalow plus reculé. Pas de voisins, là aussi plage à 2m, vraiment peinard.




 Nous faisons ensuite route sur Kampot. C'est une ville réputée pour son poivre connu dans le monde entier. D'ailleurs, depuis peu, il est protéger par un label. Nous voilà dans une ville typique, peu abîmé par le trouisme et conservant un charme désuet. Les couchers de soleil y sont magnifiques et les personnes, extrêmement gentil. Heureusement, car notre déception n'était pas loin : Un parc naturel renfermant une ancienne station climatique Française. Nature et vestige nous on tentés mais c'était sans compté sur les promoteurs immobiliers qui ont flairer le bon filon. La déforestation est un problème majeur au Cambodge mais si elle se double de constructions de prometteurs sans aucun soucis de préservation du patrimoine alors ça devient un vrai gâchis. Bien que la vue soit extrêmement belle au plus haut point, rien ne fait oubliée l'ancien casino refait à neuf ou encore les trouée dans le paysage. Les Waterfalls charrient la terre et sont bordés de trous immenses ponctués de racines, vestiges d'un environnement luxuriant.


 Nous nous sommes rattrapés avec un très beau couché de soleil sur l'eau au couleurs jaune et rouge intense. Ouf !




Pour finir ce tour du Sud et du Cambodge en général quoi de mieux d'un bon crabe à Kep ? eh oui, cette ville est connue pour ces crustacés. Et là, la marchandise ne trompe pas. en passant commande avec table ayant vue sur la mer, vous pouvez observé la cuisinière allé dans la mer, rapporté sur la terre ferme un panier remplie de crabe et vous les choisir sous votre nez. du frais, je vous disais ! Alliez à cela le poivre de Kampot et vous obtenez un merveilleux dîner. Et nous prenons des force pour passer la frontière et entamés notre dernier pays sur la liste : Le Vietnam.



A bientôt !

dimanche 2 décembre 2012

Le plat pays

Nous quittons Angkor pour la ville de Battambang, réputé pour son style architectural colonial. Nous arrivons dans cette ville et sommes un peu déçu. Ville poussiéreuse, sale (mais bon ça on a l'habitude), les quelques batiment de style français se concentrent au bord du fleuve. Bon on ne dira pas qu'on est venu exclusivement pour les villas à la provençale, mais notre guide Lonely planet nous avait annoncé une autre image.


Qu'a celà ne tienne, c'est une ville typique et animée que nous découvrons durant notre premier jour en louant les services d'un Tuk tuk pour la journée. Direction le Bamboo train. Le concept est on ne peut plus simple et très astucieux. Prenez des bambous, coupez les et assemblez les pour former une planche de 1 mètre 50 sur 3, montez la sur des essieux, ajoutez y un moteur de motorbike et le tour est joué, vous avez un engin capable de se déplacer à un trentaine de kilomètres par heure sur des voies ferrées dont l'état est quelque peu... tordu. A fond les manettes on circule à traver la campagne, passons au dessus de petit pont branlicotant. Bien sûr il n'y a qu'une voie, et si vous rencontrez un autre bamboo train en face, c'est à celui qui est le moins chargé de se retirer de la voie. En 5 secondes c'est fait, on vire la planche des essieux, les essieux de la voies et le tour est joué.

L'après midi, nous grimpons en haut d'une des rares collines du paysage environnant pour se rendre à la Killing cave, témoin de la sombre période de l'histoire du Cambodge. Autrefois considérée comme une groote divine, les Khmers rouges l'ont transformé en premier lieu en prison puis tout simplement en fosses d'exécution. Du haut de la faille, les bourreaux assommaient leurs prisonniers et les jetaient dans l'immense trou, plusieurs mètres plus bas, les condamnés s'écrasait contre les roches. Un mémorial leur ai encore dédié renferment les cranes de centaines de victimes, on estime à plus de 10000 personnes assassinées dans cette grotte.


Lendemain matin,réveillés par une musique... très forte venant d'un mariage juste en dessous de nos fenêtres ( c'est actuellement la saison des mariages), qui dure deux jours ici. Chapiteau monté avec des couleurs vives, invitant les convives des alentours, ils déclament des discours et danse pendant ces deux jours.  nous louons un motorbike pour visiter une ferme de lotus. Malheureusement, les indications données par la réceptionniste de l'hotel s'avèrent fausses et nous nous retrouvons perdu sur des pistes boueuses en pleine campagne. Marjo déçue, je suis quand même satisfait de cette petite virée nous ayant permis de visiter la campagne environnante avant de nous retrouver face un immense lac (pas le Tonlé Sap). Nous essayerons ensuite de trouver une ancienne usine de la firme Pepsi cola, fermé depuis les années 70 mais appremment encore en bon état, malheureusement nous ne pourrons pas la visiter, et c'est une fois de plus déçue que Marjo se résignera à quitter Battambang, en ma compagnie bien sûr :)


On quitte la province pour prendre notre bain de foule à Phnom penh, la capitale Cambodgienne. Nous n'avions pas prévu d'y allé si rapidement. Après Siem Reap nous ne rêvions pas forcément de scooter, de bruit et d'agitation tout de suite. Mais le peu de route existant au Cambodge limite les déplacement et comme c'est souvent le cas, pour aller d'une ville à une autre, on passe forcément par une grande ville. Ca sera donc Phnom Penh. On est belle est bien dans l'ambiance "grande ville Asiatique" avec plus de scooter que de gens, avec des lumières partout. La ville construite au bord de l'eau invite à la promenade. On peut d'ailleurs y croiser nombre de personnes âgés faisaient leur exercices matinaux. Le soir ils prennent un nouveaux visages et acceuillent la jeunesse Cambodgienne pour des cours de danse, de foot et autres rencontres en tout genre.

Notre moyen de locomotion préféré ( le vélo ) nous a été très utile pour voyager dans la capitale. On a alors découvert le Palais royal orné de ces plus atouts en l'honneur du roi. Bien que depuis 7 ans, le fils de ce dernier soit à la tête du pays, il n'en reste pas moins un roi aimé par la population et cela ce confrime à la vue des nombreux cahiers de condoléences qui s'accumulent sur les tables. Le palais est fermé au public pendant trois mois pour que le peuple puisse venir se receuillir auprès du defunt. Des vendeurs de rues venddent des lotus pour honoré le roi ainsi que des set de tables, des pin's à son effigie et beaucoup de Cambodgiens les portent avec fierté. De grands tissus sont étendus par terre face au temples pour que les gens puissent prier. Des murmures s'échappent de leur bouches accompagnés des fumés d'encens qui se dissipent avec leurs prières. Le soir, le palais est éclairé de mille feu et toute la journée, comme une litanie, des chants sont diffisués. Un bourdement joyeux qui accompagne leur deuil.



Bien que le Palais soit fermé, la deuxième partie de ce dernier est ouvert au public : la pagode d'argent. Comme lors de nos visites précédente concernant les lieux sacrée, nous avons emportés dans nos affaires un écharpes pour me couvrir les épaules. Malgré cette précautions ils me refusent l'entrée à la Pagode. Qu'a cela ne tienne, william ira pour deux. Pendant que moi, je ferais le GRAND tour pour aller cherché les vélos. Beaucoup de rues autour du palais sont fermés, surtout celle passant devant celui ci. Alors déjà que je suis pas hyper douée en ce qui concerne les deux roues, mais alors là, avec deux. J'en ai bavé. Pendant ce temps, William goutant aux joies de ne plus avoir de piplette à ces côtés, se baladait.
En résumé, William à payé 6,50 dollar pour une Pagode qui, selon lui avait peu d’intérêt et moi j'ai eu chaud et je me suis fait volé mes clefs de cadenas par un singe qui passait par là !



On prendra aussi le temps de visiter les marchés qui sont toujours une source interssante de la vie du pays.Avec toutes les odeurs qui se mêlent, les coulers et les bruits. Derrière le stand de poisson, il n'est pas rare de trouver un salon de coiffure remplie de ces jolies dames qui patiente en faisant une manucure juché sur un siège en plastique pour enfant. Mais il y aussi le marché couvert sous une architecture extraterrestre où se mélange les marchands de bijoux et les diseuses de bonne aventure.


On a fait aussi notre devoir de mémoire en allant visiter le musée de la prison de Tuol Sleng. Installée dans une ancienne école, 4 bâtiments de 3 étages disposer autour d'un cour centrale et de quelques baraquements. Un vrai régiment. Les hommes femmes et enfants envoyés ici furent torturés et tués par les Khmers Rouges de Pol Pot. Aussi nommé S-21, la prison a compté plus de 17000 prisonniers de 1975 à à 1979. Il ne reste que 7 survivants de ce carnage. Y était emprisonné tous les (soit disant) opposants à la révolution Khmers rouges, les infirmes, les intellectuels, les bourgeois... Y était aussi envoyés certains membres des Khmers Rouges louant encore fidélité au Roi Sihanouk (mort depuis peu) partit en exil en Chine, Sihanoul ayant lui même créé les Khmères Rouges, dont Pol Pot  et "ses frères de la nation" se sont emparés et on en fait une arme de destruction massive. On va pas vous faire un long cours d'histoire là dessus, on vous invite à vous renseigner sur ces périodes noires du Cambodge qui se sont seulement calmé vraiment calmé il n'y a qu'une dizaine d'années, si le coeur  vous en dit.


Voilà, à très vite, sur les iles de la côte !